Titre français : Mensonges d'état
Ancien journaliste blessé pendant la guerre en Irak, Roger Ferris est recruté par la CIA pour traquer un terroriste basé en Jordanie. Afin d'infiltrer son réseau, Ferris devra s'assurer le soutien du très roué vétéran de la CIA Ed Hoffman et du chef des renseignements jordaniens, peut-être trop serviable pour être honnête. Bien que ces deux là soient censés être ses alliés, Ferris s'interroge : jusqu'où peut-il leur faire confiance sans mettre toute son opération - et sa vie - en danger ?

NB : le résumé indique "ancien journaliste" mais je n'ai vu aucune mention de ça… Et pourtant j'ai pas dormi.

Et face à cette organisation, des terroristes, hiérarchisés, sans bureaucratie, sans technologie, qui démarrent une vague d'attentats en Europe, ne faisant preuve d'aucun scrupule ni respect pour la vie humaine (oh oh, mais alors, le message serait-il là ?)...


Le scénario est bon, astucieux, alternant entre scènes d'action et plongée dans les rouages de l'espionnage moderne et technologique, ici mis à mal par les méthodes archaïques (mais du coup diablement efficaces) des terroristes.

Divertissant n'étant pas forcément le mot adéquat, puisqu'au-delà du film on a une réflexion poussée sur les méthodes utilisées par les services secrets (tortures, hommes de paille, abandons…) pour lutter contre des hommes sans aucun remord, emmenés (manipulés ?) vers la mort par des leaders charismatiques, intelligents, et sans pitié.

Un tableau peu réjouissant...