Les études en alternance étaient autrefois majoritairement destinées aux jeunes qui suivaient une formation en BEP ou CAP. Désormais, grâce à la diffusion de l’alternance, les études post bac se font de plus en plus par cette voie. Les écoles d’enseignement supérieur et universités reconnaissent ses atouts et même les masters, pourtant réputés pour être très théoriques, s’ouvrent à l’alternance.
Insertion professionnelle et masters
Comme le doctorat, le master représente la fin des études. De plus en plus de jeunes poursuivent leurs études jusqu’au bac+5 afin d’avoir des compétences techniques
précises et afficher ainsi une meilleure crédibilité sur le marché de l’emploi. Depuis quelques années, les entreprises accueillent de plus en plus d’étudiants en alternance dans le cadre d’un master. Cela s’explique par le fait que les responsables sont séduits par une main d’oeuvre mature, qualifiée et qu’ils pourront former pour une future embauche.
Pour les jeunes, quoi de mieux que d’intégrer une entreprise tout en continuant de se spécialiser grâce à ses études ? Cela, les écoles l’ont bien compris ; elles qui étaient autrefois réticentes à l’idée d’ouvrir l’alternance au 3ème cycle, favorisent l’expansion des masters en alternance. Ce phénomène est particulièrement remarquable dans certains domaines. Ainsi, la communication, le commerce, le marketing et les ressources humaines sont les secteurs dans lesquels la demande est la plus importante. Ce sont des domaines d’activité qui réclament une expérience pratique importante, et de ce fait, les entreprises hésitent à engager des jeunes sortis tout droit de l’école, sans aucune expérience.
Les universités ne veulent pas rater le coche
Suivant la tendance de l’alternance, de plus en plus de facultés s’adaptent et proposent aujourd’hui des masters en alternance. Les spécialités les plus demandées en université diffèrent de celles recherchées dans les écoles :
les lettres, le droit ou les sciences humaines forment le trio de tête de l’alternance en milieu universitaire. Toutefois, l’intégralité des facultés ne propose pas encore de formations en alternance ; cette option reste minoritaire, il y a donc beaucoup de demandes pour très peu d’élus.