Accompagné de Rick Rosas à la basse, Chad Cromwell à la batterie, Ben Keith à la guitare et aux claviers ainsi que sa femme Pegi Young aux choeurs, le parrain du grunge a montré qu'il répondait encore à l'appel du rock n'roll.
De Rock n'roll il en fut question dès l'entrée en matière. Neil, sa Gibson Les Paul Gold Top trafiquée en bandouillère , nous livre un "Love and only Love " suffisamment bordélique pour qu'on devine la suite des événements. Et c'est peu dire, la sono commence à se régler pour entammer un " Hey hey my my " nous plongeant dans l'ambiance live électrique de sa tournée WELD.
Suivra une série " nostalgie " avec quelques uns de plus grand tubes du rockeur, qui arc-bouté sur sa six cordes, fait le métier. Un " Cortez the Killer " bienvenu dans une version très bluesy.
Après l'entame électrique, c'est une jolie set list de morceaux acoustiques dans un style country-folk qui n'est pas pour me déplaire que Neil nous offre. "Comes a time", "Heart of Gold", "Old Man" joué à la note près avec l'intervention du joueur de banjo moustachu et en short...
Un seul morceau de l'anecdotique dernier album "Fork in the Road " sera interprété pendant ce concert.
Puis le canadien nous quitte, pour mieux nous retrouver bien sûr, servant une version passable de " like a Hurricane " avant de ternminer par " A day in the Life ", reprise des Beatles qu'il martyrise au point de casser les cordes de sa guitare, dans un déluge tellurique de larsens, feedbacks et autres outils jouissifs de l'artilleur grunge.
Un beau concert de ce génie qui n'a pas dit son dernier mot.