Nous sommes dimanche, jour où je me livre à toutes mes facéties, lorsque je fais la " messe buissonnniére ".
Les shakra ouverts : Ganesh, Vishonu ... etc s'étaient donnés rendez-vous en moi. Il fallait que je chausse mes tongs indiennes.
Pas n'importe lesquelles : des ROBERTO BOTELLA (marque italienne que je ne connaissais pas), dénichées chez Rue du Commerce où parfois, je furéte (la derniére fois j'ai répéré des sacs d'une grande maison de luxe).
Certaines d'entre-vous se demandent si je n'ai pas perdu la raison. D'autres crient au fashion faux-pas. Certes, notre regard occidental ne retient que l'accumulation de kitcheries : cabochons et cristaux de strass, ruban imprimé à nouer autour de la cheville. Je vous invite à vous mettre en position du lotus et à ouvrir votre esprit. Chaussée de ces tongs, je m'imagine en héroïne d'une production filmatographique bollywoodienne ou baroudeuse parcourant l'Inde pour découvrir ses villes, ses habitants, ses richesses, ses traditions... Ce dimanche, l'Inde et ses mystéres étaient à mes pieds. Osé le pari, mais réussi porté avec ma robe Moby GAT RIMON, non ? Pardonnez-moi mais je m'extasie un instant sur ce coup de pieds et la fine attache de mes chevilles. L'inconvient des rubans à nouer autour des chevilles, font " gonfler les jambes " si vous serrez trop fort comme moi. Ne pas suivre mon exemple. Lâchez du leste. C'est l'été. Si mon choix s'est arrêté sur ce modéle, c'est parce que le dessus et l'intérieur semelle sont en cuir. J'ai apprécié la semelle élastomére avec un léger petit talon, ce qui prévient des risques de chute (contrairement aux semelles tout cuir), la facilité pour les chausser. Il suffit de faire glisser le V de la tong le long du ruban, enfiler-la et ajuster en glissant le V vers le bas et nouer le ruban autour de la cheville. Marcher un peu pour réajuster le réglage. Un regret : ne pas pouvoir changer les rubans à nouer. ndlr : pardonnez la médiocrité des clichés, mais je n'ai pas pu emprunter (encore) un bon numérique avec macro.