Le récent rapprochement du Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers avec l’UMP de Nicolas Sarkozy n’a pas manqué de susciter des réactions très critiques des autres formations politiques, notamment celles de gauche, mais également des médias.
Après avoir passé des années à critiquer Nicolas Sarkozy et l’Europe, Philippe de Villiers semble aujourd’hui prêt à se plier à la domination du parti majoritaire. Qu’en est-il cependant de la question de l’Europe? de Villiers est en effet un eurosceptique convaincu, et à depuis longtemps dénoncé la servitude de Sarkozy face à Bruxelles. Le président du MPF a tenté de justifier l’entrée de son parti dans le comité de liaison de l’UMP en assurant qu’il « n’a rien de personnel contre Nicolas Sarkozy ». Pourtant, en 1999 déjà, à l’occasion de la campagne des Européennes, pour laquelle il s’était allié avec Charles Pasqua, le vicomte avait comparé Nicolas Sarkozy « au lapin Duracell »…
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La question que l’on peut se poser aujourd’hui est la réelle valeur ajoutée de ce rapprochement pour l’UMP, notamment en vue des prochaines regionales; le MPF en effet ne représente pas grand chose en termes de voix, et il se peut qu’une partie de l’électorat de ce dernier n’adhère pas à la politique du gouvernement et se replie vers le Front National.