Inutile de dire à nouveau qu’Auch n’est pas qu’une cathédrale … J’ai encore tellement à dire et à découvrir sur la préfecture gersoise ! Il est vrai que, chaque fois que je vais dans le centre ville auscitain, je ne peux m’empêcher d’aller faire un tour dans la splendide cathédrale. C’est un très bon remède aux insolations en temps de canicule : vous entrez et non seulement de vous émerveiller, vous vous rafraichissez ! Derrière l’édifice religieux, s’érige un monument impressionnant qui domine encore plus la cité que sa célébrissime cathédrale.
La Tour d’Armagnac est un des endroits à ne pas rater en Auch. J’aime à l’observer la nuit, grandiose et surgissant comme un phare en pleine mer.
Marcher tout près provoque une drôle de sensation. On se sent minuscule. C’est qu’avec ses 40 m de haut, elle chatouillerait presque les nuages.
La tour d’Armagnac a été construite au XIV e siècle sous l’impulsion de l’archevêque d’Auch qui a également songé à lui accoler ce qui est appelé actuellement le Palais de L’Officialité et Chanoinie, très joli bâtiment orné d’une tour carrée et d’une belle échauguette circulaire. Il parait que les lieux occupaient toute la place Salinis avec entre un cloitre.
« D’Armagnac » ? C’est bel et bien son nom et pourtant elle n’a jamais été la propriété de la célèbre noble famille d’Armagnac. Au départ, c’était une prison dont les 7 étages constituent chacun une cellule. La dernière cellule était permettait d’avoir une vue sur les quatre points cardinaux : qu’il devait être bon d’y être enfermé et de pouvoir admirer les vallons gersois quasiment à 180 degrés et de voir par temps clair, la silhouette des Pyrénées au loin ! Je ne sais pas quand son nom lui a été attribué … J’ai lu le nom de « Tour du Sénéchal d’Armagnac ». Peut-être fût-il l’un des gardiens de la tour ? Peut être aussi qu’Armagnac fait référence à l’histoire, au territoire, au toponyme ? Allez savoir, il fallait bien un peu de mystère !
Son rôle de prison a été conservé jusque sous l’ancien régime où elle devient la gardienne des archives épiscopales, mais dès 1792, pendant la terreur elle enferme à nouveau des prisonniers. En 1851, les opposants du coup d’état de Louis Napoléon Bonaparte y sont farouchement emprisonnés.
Classée monument historique en 1945, elle est à présent visitable à l’extérieur. Il parait que si l’on travaille dans le tourisme ou le patrimoine, il est possible de trouver une certaine personne qui possède la clé pour nous la faire visiter. Il parait que l’intérieur n’est pas si extraordinaire que ça et colonisé par les pigeons, rien d’étonnant puisque c’est à l’abandon. Par contre, j’adorerais grimper au 7 ème étage pour voir le panorama que l’on a aux quatre coins de l’horizon !
Articles associés :
L'escalier Monumental : un sacré chantier Auscitain
La maison Fédel : un chef-d'œuvre architectural auscitain !
Quelques petits coins auscitains
Un soir de Mai en Auch
Auch by night
Balade en Auch...
La Cathédrale d'Auch
Auch, la ville Amie des enfants !
Pourquoi le nom "Auch" ?
Le musée des Jacobins à Auch
Le jardin des saveurs (hôtel de France)
Croix à Auch (1)
Balade en Auch...(bis)
Passage éclair en Auch...