Après avoir siphonné le réservoir d'une mobylette, à deux reprises, un jeune de 17 ans est passé à l'action au briquet. Une fille d'une vingtaine d'années est allée récupérer le chien et lui a livré. Le chien s'est enfui, en torche vivante dans la nuit étouffante du village. Brûlé au troisième degré sur plus de 50 % du corps, les chairs à vif. Le chien a été recueilli au petit matin prés de la mairie, puis soigné au dispensaire de la SPA de Perpignan (Pyrénées-Orientales). Au village le caractère sauvage, barbare de cet acte et l'indignation des amis des animaux ont fini par faire craquer les témoins de ce « cruel amusement ». Et les langues ont fini par désigner le coupable, un jeune défavorablement connu des gendarmes pour différents petits larcins. Les habitants et les militants de la SPA ont manifesté leur indignation en brandissant des photos insoutenables de ce chien brûlé par la bêtise humaine. Gérard Bile le maire outré a déposé plainte dans la foulée de la procédure initiée par la SPA. Pendant ce temps, Mambo, c'est le nom qu'on lui a donné, survit difficilement au dispensaire SPA sous perfusion de morphine, avec les pansements sous anesthésie. Les vétérinaires et les bénévoles se relaient à son chevet, lui apportent soins et affection.Et Banny Goyzé, une habitante d'Espira s'est portée volontaire pour adopter Mambo.
Et ça n'est pas une première ! En février 2008 à Mulhouse, un jeune homme de 28 ans avait aspergé d'essence et enflammé son chien, attaché à un poteau. Le tribunal correctionnel de Mulhouse l'avait condamné à quatre mois de prison avec sursis. (ladepeche.fr)