Il est aisé d’aller chercher la petite bête chez nos brillants hommes politiques qui donnent si souvent matière à la critique. Et quoi de mieux que des promesses non tenues, des déclarations péremptoires qui ne sont suivies pas rien pour permettre à des esprits aussi malicieux que les nôtres de se glisser dans la faille. Nicolas Sarkozy en homme des médias avait juré après le deuxième tour de l’élection présidentielle que son gouvernement ne comporterait pas plus de quinze ministres afin, affirmait-il alors, que la gestion du pays soit plus « efficace »(Canard enchaîné 19/08/09).
Nous sommes donc en droit de se demander ce qui a bien pu arriver à notre président qui a finalement choisi de nommer dix-huit ministres et vingt secrétaires d’Etat, soit vingt-trois de plus que l’annonce faite devant les caméras de TF1.
Espérons que le nombre soit finalement proportionnel à l’efficacité et non le contraire comme le prétendait Nicolas Sarkozy.