C'est un sacré coup dans les poumons, en arrivant. Le vert, le vert, le vert. Je plonge dans une mer d'émeraude. Les premières heures, je crache sans arrêt. Je crois bien que la pollution Serbe, Roumaine et Ukrainienne quitte mon corps en cohortes rageuses et me laisse tout épuré, calme, presque hagard. Je dors depuis. Jour, nuit, matin, je dors, dors, dors.
© Éric McComber