L'épidémie est avérée dans l'une des plus grandes maisons d'édition de New York, non révélée par l'article, mais dont les employés ont reçu un mémo assez inquiétant. Il y est question de la présence « d'insectes dans certains espaces, sur plusieurs de nos étages ». Au point que l'éditeur a été contraint de faire évacuer ses locaux hier à 13 h (local), et ce, jusqu'à lundi matin.
Les consignes sont strictes : laisser l'accès entièrement libre aux bureaux, ne rien emporter chez soi comme travail ni dossier, et rendre accessible son lieu de boulot le plus possible.
En outre, une cellule de crise - j'exagère à peine - sera mise en place lundi, puisque l'exterminateur qui aura travaillé tout le week-end sera présent pour répondre aux questions et autres angoisses que manifesteraient les employés. Et c'est justement là que certains se posent des questions : s'il s'était agi de blattes ou de souris, voire de fourmis, quelle raison de faire venir un spécialiste pour répondre à des questions ?
Ce qui est fantastique, c'est que le mot "bugs" en anglais désigne des "bestioles", voire des "punaises", mais rien de bien méchant. On pourrait penser alors à des termites, de là l'interdiction d'emporter des éléments du bureau chez soi pour ne pas propager la pandémie. Sauf que c'est probablement déjà le cas, dans cette hypothèse.
Autre option envisageable, la punaise des lits, qui piquent et dont la variété Leptocimex boueti, s'attaque à l'homme, et dont les infestations seraient en hausse depuis quelques années...
Ou alors des tiques ? Ou des poux ? Ou... Beurk !
(photo non contractuelle, hein...)