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FRANCE, Cadets - DES LARMES DE BONHEUR

Publié le 22 août 2009 par Roltiss @roltiss

Photo NR, Jérôme Dutac
Des larmes sur le visage du Nordiste en franchissant la ligne.
www.lanouvellerepublique.fr/
Autorisation du 03.02.2005

Sénéchal, le cadet nordiste, a lâché son dernier rival dans la côte du Temple. Souyris, la grimpeuse du Tarn, a, elle, dû attendre le sprint en cadettes.
 

Difficile d'avancer un chiffre exact. Mais, franchement, si l'on vous dit qu'il y avait au moins 3.000 personnes, hier après-midi, sur le circuit de Vendôme, pour suivre le championnat de France cadets, personne ne pourra nous reprocher de tomber dans la surenchère.
Le tertre de la Glacière avait des petits airs d'Alpe-d'Huez, ce vendredi. Tout juste s'il ne fallait pas y jouer du klaxon pour se frayer un chemin en voiture…
Si le peloton des cadets (130 partants) a commencé à se scinder avant même la première bosse, hier, c'est la Glacière qui a permis de faire la sélection. Une sélection impitoyable pour les coureurs de l'Orléanais. Pris dans une chute pour certains, plus simplement asphyxiés pour d'autres, ils ont prématurément disparu de la circulation. A l'exception notable d'Alexandre Delétang (Martizay), le seul à pouvoir rester dans le proche sillage des meilleurs.
Le podium a commencé à se dessiner avant la mi-course. Quand Anthony Morel (Picardie) a placé son attaque. Tout de suite contré par Florian Sénéchal (Nord - Pas-de-Calais), le futur champion de France. Et par deux coureurs de la sélection Rhône-Alpes. Lesquels « ne voulaient pas rouler », si l'on en croit le cadet de Cambrai. « Quand on s'est retrouvés à deux, je savais que j'étais moins fort au sprint. Je pensais que le Picard était plus fort que moi. Mais je me sentais de mieux en mieux. Je passais bien les bosses et j'ai attaqué dans la dernière. »
La longue ligne droite de l'avenue Gérard-Yvon, idéale pour un sprint massif, Florian Sénéchal l'a eue pour lui tout seul. Six cents mètres pour savourer un vrai moment de bonheur.
Le grand bonheur, Manon Souyris (Midi-Pyrénées), la toute nouvelle championne de France cadettes, et Mathilde Favre (Rhône-Alpes), vainqueur l'an passé à Cusset, l'ont également connu hier matin.
 
“ Le plus dur
c'est le plat ”

 
L'une a gagné, l'autre a perdu. Mais elles pleurent toutes les deux. Et puis tombent dans les bras l'une de l'autre. Rebelote quand Eloïse Bec, coéquipière de Manon, franchit la ligne. Le Midi-Pyrénées fait « un et trois ». Mathilde tape dans la main de Manon. Des sourires… et puis encore quelques larmes. C'est beau le vélo quand on est ado… Beau, aussi, le circuit de Vendôme. Sélectif surtout. Après un tour seulement – sur trois – il y a déjà des concurrentes un peu partout sur le circuit. Si la Vendômoise Marie Tondereau figure dans le premier groupe de contre, jamais elle ne reverra les huit filles de tête parmi lesquelles une grimpeuse de poche, Manon Souyris.
« Je savais qu'il fallait que j'attaque au pied de la dernière bosse, à cinq kilomètres de l'arrivée, raconte Manon. Mathilde est revenue et nous nous sommes relayées. Mais à la fin, je ne pouvais plus. Je ne suis pas une rouleuse. Moi, ce que j'ai trouvé le plus dur… c'est le plat. »
Fatiguée mais maligne, Manon Souyris va pourtant déborder Mathilde Favre à 200 m de la ligne. Et ramener le maillot dans son Tarn.

UNE AVENUE POUR LUI TOUT SEUL

Florian Sénéchal, le cadet nordiste, a lâché son dernier rival dans la côte
du Temple. Pour s'imposer en solitaire, hier après-midi à Vendôme.

 

Difficile d'avancer un chiffre exact. Mais, franchement, si l'on vous dit qu'il y avait au moins 3.000 personnes, hier après-midi sur le circuit de Vendôme, pour suivre le championnat de France cadets, personne ne pourra nous reprocher de tomber dans la surenchère.
Sans rire, le tertre de la Glacière avait des petits airs d'Alpe d'Huez, ce vendredi. Tout juste s'il ne fallait pas y jouer du klaxon pour se frayer un chemin en voiture… The place to be ! Ou bien, si vous ne pratiquez pas l'anglais, l'endroit où il fallait être. Et où il faudra être aujourd'hui, puis demain, pour les trois autres courses de ces championnats de l'Avenir.
 
“ Je passais bien
les bosses
et j'ai attaqué
dans la dernière ”

 
Si le peloton des cadets (130 partants) a commencé à se scinder avant même la première bosse, hier, c'est la Glacière – bien mal nommée en ce mois d'août – qui a permis de faire la sélection. Une sélection impitoyable pour les coureurs de l'Orléanais. Pris dans une chute pour certains, plus simplement asphyxiés pour d'autres, ils ont prématurément disparu de la circulation. A l'exception notable d'Alexandre Delétang (Martizay), le seul à pouvoir rester dans le proche sillage des meilleurs.
Le podium a commencé a se dessiner avant la mi-course. Quand Anthony Morel (Picardie) a placé son attaque. Tout de suite contré par Florian Sénéchal (Nord - Pas-de-Calais), le futur champion de France. Et par deux coureurs de la sélection Rhône-Alpes. Lesquels « ne voulaient pas rouler », si l'on en croit le cadet de Cambrai. « Quand on s'est retrouvés à deux, je savais que j'étais moins fort au sprint. Le Picard, j'ai déjà couru avec lui. Je pensais qu'il était plus fort que moi. Mais je me sentais de mieux en mieux. Je passais bien les bosses et j'ai attaqué dans la dernière. »
La longue ligne droite de l'avenue Gérard-Yvon, idéale pour un sprint massif, Florian Sénéchal l'a eue pour lui tout seul, hier. Six cents mètres pour savourer un vrai grand moment de bonheur.
Olivier Allègre
[email protected]

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