Le téléphone mobile est-il un passeur d’histoires ? C’est évident, n’importe quelle conversation peut raconter une histoire, et donc faire acte de storytelling. Mais, vu sous un autre angle, l’usage que l’on fait du téléphone portable et la perception que l’on a de cet objet utilitaire racontent eux aussi une histoire.
Avec 76 % des Français de plus de 12 ans qui possèdent un portable, d’après l’Observatoire sociétal du téléphone mobile de l’Afom, l’histoire est même très largement répandue.
Parmi les façons de raconter une histoire avec son portable, la voix n’a de loin pas l’exclusivité : multifonctions, le portable se transforme en appareil photo, enregistreur de vidéos et interagit avec d’autres artefacts, de manière plus complémentaire que redondante.
Les SMS sont généralisés : 100 % des filles de 12 à 17 ans (94 % des garçons) en envoient, et même chez les plus de 40 ans (56 %).
Pour raconter des histoires, le portable se fait à la fois producteur et passeur d’images.
Si la fonction « photo-souvenir » est l’usage majoritaire, les photos « pour raconter », « échanger » ne sont pas loin derrière, puisque le téléphone est aujourd’hui un vrai disque dur transportable avec une visionneuse intégrée.
Les vidéos suivent la même tendance.
L’histoire se précise quand on se penche sur la relation que nous avons avec nos portables, et parmi la population, ce sont les femmes qui sont alors les plus représentatives : toujours d’après l’étude de l’Afom, 50 % leur accorde une valeur affective.