Quand on sait la passoire que constitue l'échelle atomique, il faut être vraiment extra-lucide pour prouver que ces acides ne proviennent ni de l'aérogel utilisé pour les capturer, ni des composants du satellite ou de la fusée, ni des multiples usines de fabrications, ni de la rentrée dans l'atmosphère, ni du site d'atterrissage, ni des moyens de transports, ni des instruments d'analyse voire des chercheurs eux-mêmes...
Pourvu que l'on ne rejoue pas cette histoire belge mais vraie où des échantillons d'ADN prélevés sur différentes scènes de crimes faisaient doctement conclure aux enquêteurs l'existence d'une tueuse en série, avant de découvrir que les dits échantillons provenaient en fait d'une employée du laboratoire d'analyse...
Au delà de la plaisanterie, une bonne occasion de se souvenir que l'on a longtemps cru à une Terre plate, centre de l'univers, à la génération spontanée des microbes, à l'ether remplissant l'espace, au corps humain limité à une vitesse de quelques kilomètres par heure, qu'Einstein lui-même a cru à un univers statique...
Une bonne occasion de se rappeler que bien que l'on y croit dur comme fer, tous les savoirs humains ne sont finalement que des croyances relatives à un contexte, une époque et ne sont vrais que jusqu'à ce qu'ils s'avèrent ... faux.