Un email indiscret qui s'est échappé d'Amazon Angleterre fait état de frais que le cybervendeur pourrait appliquer aux éditeurs à compter du 24 août prochain. De fait, tout revendeur qui ne respecterait pas les exigences telles que données dans les conditions d'utilisation se verrait alors appliqué une sanction financière de 500 £. Cette dernière interviendrait dans le cas où un envoi de colis serait refusé par le destinataire.
Dans cet email, Amazon explique que son objectif est de parvenir à ce que leurs exigences soient au maximum respectées, afin d'améliorer l'efficacité de l'entreprise et tenter de réduire encore un peu plus les coûts pour les clients, tout en favorisant la croissance des fournisseurs.
Remarque amusante de The Bookseller qui dévoile l'affaire : le mail est truffé de fautes. Mais ce dernier a obtenu une réponse d'un éditeur préférant rester anonyme. Pour lui, c'est juste une tentative, comme une épée Damoclès, mais rien de sérieux : au contraire, peut-être les éditeurs devraient-ils faire payer à Amazon une amende chaque fois qu'une erreur de leur part intervient. Le tout est encore de savoir si cette possible sanction n'est que la partie visible de l'iceberg, redoute cependant un autre éditeur.
De fait, si ce genre de mesure entre en vigueur, les éditeurs pourraient se montrer plus pointilleux sur les conditions d'utilisation préconisées par Amazon. Et se montrer bien plus critique à leur égard.
Chez le marchand, on pratique la langue de bois à fond les ballons en rétorquant que la société travaille toujours en étroite collaboration avec ses fournisseurs pour améliorer les systèmes et les processus, blablablabla...
Affaire à suivre cependant. Et Amazon France ? Leur politique est de ne jamais commenter ce qui se passe dans les autres pays...