Oui bon je sais, c’est à mon tour d’être un peu ralenti dans la fréquence de mes posts. La faute au soleil, au mois d’août, aux vacances-palmiers-mer-piscine-et-crises-de-nerfs-de-ma-progéniture. Le bruit du vent et des vagues a remplacé la pollution sonore de la ville et j’en oublierais presque klaxons, marteaux-piqueurs et musiques en tous genres. Heureusement, quelques conversations tardives et arrosées à l’ombre d’un barbecue électrique me rappellent qu’elles existent bel et bien, ces chansons qui me donnent envie de commettre un meurtre…
Robert (trop fort à la pétanque) : Oh dis donc sinon hier, on a vu une rediff de Fréquence Star Spécial Céline Dion…
Moi : Ah bon, t’as la télé dan ton bahut ?
Robert : C’pas un bahut, c’est un mobil-home !
Moi : Ah, ’scuse moi, j’en avais jamais vu avant.
Robert : T’es de la ville toi ou bien ?
Simone (la femme de Robert) : Bon, on trinque ou on pointe ?
Robert : Ouais, ouais ça va, je tire, je l’explose le parisien, et après on trinque.
Il tire, il explose ma boule en carreau et marque le point décisif, et on trinque.
Robert : Allez, Fanny… N’empêche, elle avait vraiment pas grand chose à dire…
Moi : Qui ça ? Fanny ?
Robert : Tu fais exprès en fait ? Nan. Céline Dion dans Fréquence Star !
Moi : Ah ouais. Pardon. Je l’avais oublié cette beugleuse.
Et donc, numéro 4 du top 10 :
Céline Dion : My heart will go on
Je vous la fais courte, j’ai une sieste à faire. D’abord, selon Wikipedia, Céline Dion, elle voulait pas l’enregistrer cette chanson. Dommage. Pour une fois qu’on était d’accord elle et moi. Faut dire qu’elle avait suffisamment vendu de son album précédent écrit par le magicien JJG pour subvenir à des générations entières de petits René-Charles.
Elle avait plus besoin de bosser la Céline. Mais René a insisté. L’enfoiré.
Alors ensuite, tout s’est enchaîné. C’était tellement bien que Leonardo di Caprio et Kate Winslett ont choisi cette chanson pour faire l’avion sur le pont d’un bateau (alors qu’On va s’aimer de Gilbert Montagné aurait été tellement plus à propos). “Titanic” a explosé tous les records de fréquentation cinématographique et My heart will go on n’a cessé depuis de raisonner sur nos antennes. A l’époque, Céline était en bonne compagnie de camarades beugleuses (Lara par exemple, non pas Catherine, Fabian) et c’est ainsi que naquit une génération entière de chanteuses dites “à voix” et parfois “à forte poitrine” qui se mirent bientôt à nous pourrir toutes nos émissions de télé-réalité préférées où il était question de trouver la relève des beugleuses. Peine perdue. Même en bombant largement le torse et en ouvrant grand la bouche, aucune n’est arrivée à vendre autant d’albums que notre “Céline nationale”, qui n’est point du tout nationale d’ailleurs puisque québécoise. Comme quoi sortir sa poitrine et ouvrir grand sa bouche ne garantit pas le succès. Dans la musique en tous cas. Et ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit.
Je vous refais pas le détail de la chanson, je ne suis pas d’humeur à la ré-écouter. En plus, lorsque j’ai remis Matmatah dans ma tête pour mes besoins de cette chronique, j’ai mis 15 jours à m’en séparer. Il a fallu que Dereck Sheperd m’opère le cereveau pour m’enlever une tumeur dite “à bouses” pour que je recommence à marcher droit.
Ceci étant dit, si l’envie vous prend d’une tite visite à Dereck Sheperd (hein les filles ?), vous pouvez toujours aller faire grossir votre tumeur ici : My heart will go on.
Je sais, vous allez me dire que les bandes originales de films sont très présentes dans top 10.
Pas ma faute si y’a des malin qui arrivent à refourguer des daubes sur des films dont on sait pas s’ils vont marcher…
Comme d’habitude, vos commentaires sont les bienvenus.
Promis, le numéro 3 du top 10 n’est pas la chanson d’un film… Enfin, pas au départ…