Ce qui est important dans cette citation est le dosage des mises lorsque le board présente des tirages: l’important est de ne pas donner de bonnes côtes du pots à vos adversaires, mais également de l’inciter à payer trop cher ses tirages car sinon vous risquez de ne ramasser que des petits pots avec des bonnes mains. Au texas hold’em, un joueur avec un tirage au flop a souvent de très bonnes côtes car les côtes implicites sont très élevées étant donné qu’il reste deux tours de mises et qu’il lui est possible de miser l’intégralité de son tapis. De ce fait, autant le relancer fortement, et ainsi lui donner de mauvaises côtes du pot et un espoir de grande côtes implicites (dont vous lui priverez si le tirage chèrement payé tombe). Cela me semble l’action la plus profitable au flop, mais au turn, les côtes implicites se réduise car une plus grande partie des stack est sur le board, et que les chances d’amélioration sont moindres car il ne reste plus qu’un carte à venir. C’est à ce moment que, lorsque vous pensez avoir la main gagnante, vous devriez miser moins gros pour inciter votre adversaire à suivre avec de mauvaise côte le plus souvent. Si une mise au flop de la valeur du pot avait de bonne chance d’être suivie au flop par un adversaire avec un tirage, ce n’est pas le cas au turn, il me parait plus judicieux alors de relancer juste un pot au dessus des côtes du pot (si vous n’êtes pas commited ensuite). Par exemple, si vous avez un brelan et votre adversaire un tirage couleur, ses côtes sont de 1 contre 4. En relançant la moitié du pot, il callera avec des côtes du pot de 1 contre 3 et de mauvaises côtes implicites, ce qui le place en situation défavorable et vous fera gagner davantage sur le long terme.