Genre : Comédie fantaisiste
Année : 2001
Durée : 120min
L'histoire : Amélie Poulain, serveuse dans un café de Montmartre, aime faire le bien autour d'elle. Un jour, elle va croiser la route de Nino, un collectionneur décalé, dont elle va tomber amoureuse...lui aussi.
La critique de ClashDoherty :
En 2001 sort un film qui cartonnera un peu partout dans le monde et imposera définitivement Jean-Pierre Jeunet comme un grand réalisateur rempli d’imagination et de poésie : Le Fabuleux Destin D’Amélie Poulain. Le film révèlera l’actrice Audrey Tautou, et fera rêver plusieurs millions de personnes avec son histoire simple, mais divinement bien racontée. Matthieu Kassovitz, Dominique Pinon, Isabelle Nanty, Ticky Holgado, Rufus, Jamel Debbouze, Yolande Moreau, Urbain Cancelier, Artus De Perguern, et André Dussolier (qui n’apparaît pas physiquement, mais fait le narrateur) complètent la distribution de ce film magique, et magnifiquement mis en musique par Yann Tiersen (sans doute une des plus belles musiques de films depuis 20 ans). L’histoire, donc, est simple, c’est surtout la manière dont elle est racontée qui rend le film si beau et fort. Amélie Poulain est une jeune femme travaillant comme serveuse dans un café de la rue des Abbesses, à Paris, un quartier populaire et rétro situé à Montmartre.
Distribution épatante (Jamel Debbouze, fantastique en commis d’épicier timide tyrannisé par son gros con de patron – Urbain Cancelier), musique sublime, réalisation parfaite, trouvailles visuelles magnifiques, galerie de personnages magistrale (mention spéciale, outre Jamel, à Dominique Pinon, parfait en client du café chiant, et à Serge Merlin dans le rôle de Dufayel, le peintre atteint de la maladie des os de verre)…Le Fabuleux Destin D’Amélie Poulain est un film fabuleux, qui fait rêver, rire, pleurer, vibrer…Un succès amplement mérité, pour un film culte !
Note : 18/20
Pour la depuis fameuse scène d'introduction montrant l'enfance d'Amélie et montrant ce qu'elle aime et ce qu'elle n'aime pas, Jeunet s'est inspiré d'un de ses premiers (si ce n'est son premier) courts-métrages, le sublime Foutaises, qui était interprété - déjà - par Dominique Pinon, et dans lequel un personnage disait ce qu'il aime et n'aime pas dans la vie (j'aime faire une seule bouchée du jaune de mes oeufs au plat...Je n'aime pas que mon chien me réveille en me léchant la joue...). Si vous n'avez encore jamais vu ce court-métrage, ruez-vous dessus, presque toute la scène d'intro de ...Amélie... est dessus !