Comme ça, sans trop bien me regarder, on pourrait croire que je suis dilettante.
Alors qu’en fait j’ai de grands principes de vie dont le premier et je suis sûre, certaine, qu’il est loin d’être très partagé dans la société française d’aujourd’hui est que je ne participe JAMAIS à la barbarie. Et sans avoir l’air d’y toucher, je rentre très facilement en résistance, dans une résistance molle et puis s’il le faut dans une résistance dure.
Comme je suis capable de grands silences, je suis capable de grande indifférence, indifférence devant la douleur (morale mais j’imagine physique aussi) de ceux que je juge mal.
Parfois cette indifférence, elle me terrifie, je me trouve violente mais je crois que si je veux survivre dans ce monde-là, je dois regarder la violence en face, la mienne en premier lieu et ne pas en avoir peur, mais apprendre à la dompter, à ne pas la faire sortir n’importe quand, mais seulement quand je le décide et avec l'intensité désirée en fonction du problème à règler.
Très souvent, je me déteste, je me trouve peureuse, je me trouve pas courageuse, je me trouve trop passive, mais en ce moment, alors que les coups s’accumulent, mis à part l’achat d’une paire de souliers hors de prix, acte capitaliste compulsif et salvateur un bref moment, je trouve que je ne gère pas trop mal les situations d’échecs. Non, parce que, comprenez, s’écrouler à cause des affres de l’imbécillité humaine guidée par des principes capitalistes mal maîtrisés, ce serait fort de café.
Sinon, j’ai repris les cours de japonais et la cuisine, ça me déstresse vachement.
Publié par les diablotins