Si vous ne pouvez comprendre que des africains se noient toujours
א la recherche du bonheur de l'autre cפtי, regardez bien sur ces camions:
Ce sont des hommes, non de la marchandise. Ce sont des hommes qui veulent mieux mais א qui on ne propose que pire. Ce sont des qui dיsespיrיs, prיfטrent la mort א la survie perpיtuelle!!
Nos dיvanciers et nous, avons rיussi א faire de tout un continent, le berceau du dיsespoir, du non-vivre et de la mort. C'est pourquoi, nous pouvons tout admettre de travers et voir venir la dיchיance comme un espoir, tant que notre יgo semble יpargnי. Semble seulement, comme je le dis.
Sinon, comment peut- on continuer א accepter une souffrance que personne ne mיrite? Que dis-je dont le mיrite revient aux יlites, nos guides יclairיs?
Comment comprendre tout le luxe que vivent les dirigeants pendant que les votants croupissent dans les dיpotoires? Que les discours de lutte contre la pauvretי sont aussi absurdes que creux? Aussi inadaptיs aux misטres vיcues dont les "patients" d'une יpoque n'ont pas le droit de parler?
Comment ne pas aller א la lamentation, au suicide quand on dיcide sans en connaמtre les consיquences. Nous danssons pour eux, nous les accueillons en fanfare. Nous dיpensons nos miettes pour leur faire plaisir; en retour ils n'en savent que faire de la cruelle ignorance qui nous asservit. Nos enfants aussi sont maintenus dans l'ignorance parce que l'יcole, peu א peu disparaמt des ministטres de l'Education
C'est cela que personne ne veut voir.
C'est cela que les intיrךts ne peuvent pas percevoir.
Mais c'est cela mךme le socle de notre agoni, de notre nיgation.
C'est cela que notre lutte devrait nous permettre d'aborder. Nous tromper d'adversaire serait notre fin, car nous embourberions ainsi nos enfants et les enfants de nos enfants.
En substance, notre devoir est de savoir rester objectifs, lא oש l'on veut que nous puissions monnayer notre souffrance pour laisser choir tous les coeurs qui ont eu le malheur de nous avoir fait confiance.
Paul ADOMBY