Le parlementarisme
rationalisé est-il
euro-compatible ?
Une étude de :
Thierry Chopin : Directeur des études de la Fondation Robert Schuman. Enseigne au Collège d’Europe (Bruges) et à l'Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po).
François-Xavier Priollaud : maître de conférences à l’Institut d’études politiques de Paris où il enseigne les questions européennes
Résumé
Une réflexion sur l'articulation parfois problématique entre notre modèle institutionnel républicain et la démocratie européenne en devenir est indispensable si l'on souhaite éviter que le décalage parfois perçu entre notre modèle hexagonal et la construction européenne ne s'accroisse davantage. Tout au long de la Vème République, les " affaires européennes " ont été abusivement assimilées aux affaires étrangères, conduisant à une hypertrophie du pouvoir exécutif au détriment du Parlement. Par ailleurs, l'évolution asymétrique du Parlement européen et du Parlement français crée un déséquilibre qui place ce dernier en retrait de la démocratie européenne, entraînant ainsi une perte d'influence de la France à Bruxelles et à Strasbourg. Une nouvelle approche du rôle du Parlement français dans les " affaires européennes " est donc essentielle et nécessaire non seulement en ce qui concerne le contrôle des décisions communautaires mais aussi les propositions qu'il peut être amené à formuler sur les enjeux concernant l'avenir de l'Union.
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