Je suis bouleversé et très colère après la lecture d'un article dans le Parisien qui relatait un fait divers atroce, issu de la bêtise humaine. Aspergé d'essence à
deux reprises puis enflammé c'est le cruel scénario qui s'est noué sur la place d'un village prés de Perpignan (Pyrénées-Orientales). La victime ? Un petit chien abandonné, errant qui
cherchait la compagnie des hommes au mauvais moment, au mauvais endroit, en pleine nuit de désœuvrement d'une bande de jeunes. Après avoir siphonné le réservoir d'une mobylette, à deux reprises,
un jeune de 17 ans est passé à l'action au briquet. Une fille d'une vingtaine d'années est allée récupérer le chien et lui a livré. La suite c'est l'atroce souffrance issue d'un cerveau
détraqué
Le chien s'est enfui, en torche vivante. Brûlé au troisième degré sur plus de 50 % du corps, les chairs à vif.
Le chien a été recueilli au petit matin prés de la mairie, puis soigné au dispensaire de la SPA de Perpignan (Pyrénées-Orientales). « Ce sont des esprits criminels qui ont fait cela. C'était un
chien gentil, pas agressif du tout. Il allait vers les gens. Il cherchait de l'affection » se désole une habitante écœurée. « C'est un acte de salopards. Il doit être très sévèrement puni. La
commune paie les frais médicaux pour soigner le chien. Mais nous présenterons la facture à la famille. Ici les chiens font partie de notre vie quotidienne » explique Gérard Bile le maire outré
qui a déposé plainte dans la foulée de la procédure initiée par la SPA.
Pendant ce temps, Mambo, c'est le nom qu'on lui a donné, survit difficilement au dispensaire SPA sous perfusion de morphine, avec les pansements sous anesthésie. Les vétérinaires et les bénévoles
se relaient à son chevet, lui apportent soins et affection.
suite de l'affaire:
Après vingt-quatre heures de garde à vue, le jeune criminel, mineur, a été mis en examen pour sévices graves envers un animal par le juge pour enfants. Il n'a pas été incarcéré comme
le souhaitait à un moment donné le parquet puisque la peine encourue ( 2 années d'emprisonnement ) est inférieure à 3 ans. Le juge des libertés a refusé le placement en foyer.( je comprend
mal ses raisons )Finalement il a été laissé libre sous contrôle judiciaire au domicile de ses parents avec interdiction de sortir la nuit. ( je songe à sa liberté opposée à la prison de
douleur du petit Mango martyr ) Il comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Perpignan en décembre prochain avec sa complice en barbarie, jeune femme de 22 ans, qui tenait
l'animal pendant qu'il y mettait le feu.
De nombreuses associations de défense des animaux pourraient se porter partie civile dans cette affaire devenue symbole de la lutte contre les tortures infligées aux animaux.
Curieusement les propriétaires ( salauds ) qui avaient abandonné « Mambo » dans les rues d'Espira ne se sont pas faits connaître.