Une semaine trop rapide à Mtl. Pas le temps de voir tout ceux de qui on s’ennuie ! Rendez-vous sur rendez-vous. Même pas le temps d’aller magasiner et juste le temps d’aller voir ‘J’ai tué ma mère’. Jo avait l’impression que c’était la période de Noël : des activités attachées bien serrées les unes aux autres. Quant à moi, j’ai été 4 jours en réunion. Tout ce qu’il faut en fait pour avoir hâte de revenir chez nous et reprendre une vie normale. C’est quand on a les deux pieds à Mtl que l’on se rencontre que le chez soi a changé. Quand en discutant avec quelqu’un tu utilises l’expression ‘chez nous’ et que tu réfères à PAP, pas à Mtl. Depuis quelques temps, un drôle de feeling m’envahissait : Pourquoi entretenir ce blogue ? Je n’aurais pas fait de blogue sur ma vie de Montréalais parce que c’était chez nous. Que je n’avais rien de bien spécial à y raconter. Donc pourquoi un blogue sur expérience haïtienne ? L’exotisme de la situation ! Après sept mois, quand ton quotidien est haïtien, ton chez vous est PAP, l’exotisme s’amenuise lentement. Il en restera longtemps, mais l’acclimatation fait son œuvre. J’imagine que c’est la même chose pour un immigrant : À partir de quand ne se sent-on plus ‘pas chez soi mais dans un nouveau pays’ ? À partir de quand la différence arrête de nous toucher ? La première tempête de neige pour un haïtien qui migre vers Montréal doit être positivement spéciale. À partir de quand ces tempêtes perdent leur dimension folklorique pour devenir un beau bordel pour le transport? J’ai hâte à mon premier ouragan. À partir de combien vais-je en avoir peur ? Comme les feux d’artifice que je voyais de notre chambre d’hôtel…. À partir de combien paf-paf ça devient platte ? J'ai au moins le sentiment qu'il me reste assez de choses à découvrir ici que je peux nourrir encore plusieurs dizaines de billets.
Une semaine trop rapide à Mtl. Pas le temps de voir tout ceux de qui on s’ennuie ! Rendez-vous sur rendez-vous. Même pas le temps d’aller magasiner et juste le temps d’aller voir ‘J’ai tué ma mère’. Jo avait l’impression que c’était la période de Noël : des activités attachées bien serrées les unes aux autres. Quant à moi, j’ai été 4 jours en réunion. Tout ce qu’il faut en fait pour avoir hâte de revenir chez nous et reprendre une vie normale. C’est quand on a les deux pieds à Mtl que l’on se rencontre que le chez soi a changé. Quand en discutant avec quelqu’un tu utilises l’expression ‘chez nous’ et que tu réfères à PAP, pas à Mtl. Depuis quelques temps, un drôle de feeling m’envahissait : Pourquoi entretenir ce blogue ? Je n’aurais pas fait de blogue sur ma vie de Montréalais parce que c’était chez nous. Que je n’avais rien de bien spécial à y raconter. Donc pourquoi un blogue sur expérience haïtienne ? L’exotisme de la situation ! Après sept mois, quand ton quotidien est haïtien, ton chez vous est PAP, l’exotisme s’amenuise lentement. Il en restera longtemps, mais l’acclimatation fait son œuvre. J’imagine que c’est la même chose pour un immigrant : À partir de quand ne se sent-on plus ‘pas chez soi mais dans un nouveau pays’ ? À partir de quand la différence arrête de nous toucher ? La première tempête de neige pour un haïtien qui migre vers Montréal doit être positivement spéciale. À partir de quand ces tempêtes perdent leur dimension folklorique pour devenir un beau bordel pour le transport? J’ai hâte à mon premier ouragan. À partir de combien vais-je en avoir peur ? Comme les feux d’artifice que je voyais de notre chambre d’hôtel…. À partir de combien paf-paf ça devient platte ? J'ai au moins le sentiment qu'il me reste assez de choses à découvrir ici que je peux nourrir encore plusieurs dizaines de billets.