Mêlant l’univers du vélo avec celui de la moto, le BMX (Bicycle Motocross ou Bicross) est un sport parfois qualifié d’extrême, mais toujours acrobatique et spectaculaire.
En effet, ces pratiquants, appelés les pilotes (ou bicrosseur, rider, bmxeur ou bmxer), sont dotés de qualités physiques indéniables.
Apparu aux États-Unis dans les années 60, il a été reconnu discipline olympique aux Jeux Olympiques de Pékin (2008).
Les pratiques du BMX
- En race
Le BMX race (”course” en français) est la pratique la plus répandue dans le monde du BMX. Elle est reconnue par la Fédération Française de Cyclisme et les instances olympiques internationales. C’est une course où s’affrontent 8 concurrents sur une piste en terre battue, longue de 300 à 400 mètres. La piste est parsemée d’obstacles (les bosses) que les pilotes franchissent de différentes manières (en sautant ou en s‘enroulant). Le plus rapide gagne la course !
- En freestyle
Le BMX freestyle est, comme son nom l’indique, une pratique libre et non officielle du BMX, mais qui n’en est pas moins intéressante et organisée. En effet, ces pratiquants, les “freestylers”, créent leurs propres figures, gèrent leurs propres manifestations et obéissent à leurs propres règles.
- Le flat
Le flat est sans conteste la discipline la plus connue et la plus appréciée du BMX freestyle. Le rider, en équilibre sur une seule roue et les pieds sur les repose-pieds, enchaine les figures (les tricks). A la différence des autres disciplines du BMX, le flat ne se pratique que sur terrain plat, généralement du goudron. Des démos de flat sont organisés au cours de “contest” ou “jam”, dans lesquels l’originalité et le style des riders comptent tout autant que leur performance sportive et leur niveau technique.
De ce fait, le flat fait plus penser à une danse qu’à un sport, pour le plus grand plaisir des yeux !
- Le dirt
Le dirt consiste à réaliser des figures (des tricks) sur les bosses d’une piste en terre battue. L’originalité de cette discipline réside dans le fait que les bosses sont construites par les utilisateurs eux-mêmes !
- Le street
Le street est la déclinaison “rue” du BMX freestyle, à savoir que le rider utilise le mobilier urbain (plans inclinés, murs, mains-courantes, murets, etc.) pour exécuter des figures. Il était pratiqué à l’origine en l’absence d’installations dédiées (skateparks) mais constitue aujourd’hui une discipline à part entière, notamment sous l’impulsion de magazines et reportages vidéo spécialisés.
- Le park
Le park est au BMX ce que le skatepark est au skate, c’est-à-dire une installation constituée de modules (plans inclinés, rails, etc.) dans lequel le rider évolue en réalisant différentes figures.
Le park à l’avantage de pouvoir combiner toutes les disciplines du BMX freestyle (dirt, street, flat) : en effet, leurs figures respectives peuvent être réaliser sur les différents modules mis à la disposition des riders.
Toutefois, ce genre d’installation reste rare, ce qui a expliqué et explique toujours le développement du street.
Enfin, on peut noter que le park a été popularisé par des événements tels que les XGames.
- La vert’
Abréviation de “vertical” (en anglais), la vert’ consiste à exécuter des figures sur une rampe en forme de U. Celle-ci mesure généralement entre 3,5 et 4 mètres et permet au rider de décoller à plusieurs mètres du sol, ses parois finissant à la verticale (entre 30 et 70 centimètres).
Cette discipline est aujourd’hui l’une des moins pratiquée du BMX freestyle, car elle est très exigeante et demande un lourd équipement (la rampe).
Le matériel
- Le vélo
Au BMX, le vélo est plus petit qu’un cycle sur route ou un VTT. Le cadre est ainsi de dimensions réduites et les roues sont généralement montées en 20 pouces (50 centimètres environs), avec des pneus plus larges à l’avant qu’à l’arrière. Par ailleurs, il n’y a pas de dérailleur sur ce type de vélo. Les caractéristiques des vélos varient ensuite selon la discipline pratiquée (par exemple, il est courant qu’il n’y ai pas de frein en flat).
- La tenue
Pour pratiquer le BMX, le rider arbore une tenue proche de celle du pilote de motocross, hormis les chaussures.
Elle est le plus souvent composée d’une combinaison en cuir, d’un casque et de protections en plastique des membres. Là encore, celle-ci varie en fonction de la discipline pratiquée. Il arrive qu’en flat, le rider ne soit vêtue en tout et pour tout que d’un … short, en plus de ses chaussures !