Elle est entrée en France par la langue. Celle de Victor Hugo et de François Truffaut, dont elle a découvert les films à Téhéran, à la fin de son adolescence. A moins que ce ne soit la France qui ait pris d’emblée, presque naturellement, ses aises avec elle, s’installant en cousine dans la vie de Marjane Satrapi ? La dessinatrice de Persepolis a fréquenté, “comme tout enfant de la bourgeoisie iranienne”, les écoles bilingues, françaises et catholiques.
http://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2009/08/20/marjane-satrapi-le-parfum-de-la-liberte_1230254_3224.html