La prem hier

Publié le 21 août 2009 par Didier54 @Partages
Dans la série poursuivons l'effort, après le der hier, voici la prem hier.
Hier en effet je reprenais le boulot et je me disais, chemin faisant : finalement, on ne parle pas assez d'une journée de reprise.
Alors séquence réparation :-)
La première journée est un lendemain. Celui de la veille, dont je parlais hier.
Il a au départ une gueule d'enterrement, même si pour ma part, dés potron minet, car on se lève tôt un premier jour après les tard précédents, je me suis fendu d'un sourire au lever. En entendant un bruit suspect dans ma cuisine alors que je préparais le café. C'était en fait... mon pantalon. Pour un premier jour après les vacances, comme il a fait beau et parfois très beau, eh bien on remet un pantalon. Faut s'habituer. Surtout si le premier jour s'annonce caniculaire. En cela, il tiendra ses promesses et vous le maudirez, ce pantalon. Et mettrez un short sitôt rentré à la maison.
Mais revenons à nos moutons.
La première journée est un aujourd'hui qui essaie de ne pas trop penser à hier et n'ose qu'à peine se projeter dans demain. Ouh là là, vous vous dites, pas si vite. Alors vous le prenez pas à pas, ce premier jour. Comme un jour tout neuf. Et ça demande des efforts, parce que le premier jour, z'avez tendance l'air de rien à avancer en reculant. Et il est long.
Vous partez dernier moment de votre domicile. Vous grimpez dans votre voiture. Vous ne roulez pas bien vite, faut le reconnaître. Z'aimez les feux rouge, subitement. Les verts vous agacent. Des travaux sont sur votre itinéraire habituel ? Une déviation ? Impeccable, vous vous dites. Dans quelques jours, sûrement vous grognerez.
Mais on n'en est pas là. Le premier jour, c'est doucement. Il convient de se garer. Puis d'essayer de se souvenir du code d'entrée. Finalement, vous vous en souvenez, alors vous entrez puis vous retrouvez votre bureau, non sans saluer deux ou trois personnes croisées sur le chemin.
Le ballet qui s'en suit ressemble à un premier jour : les collègues vous sourient, vous font raconter vite fait vos vacances, évoquent les leurs, puis vous allumez votre PC et vous vous plonger dans les 476 mails qui vous attendent et dont il n'en restera qu'une dizaine au final. Ils sont bien, ces mails. N'annoncent pas grand chose, permettent de replonger dans le bain. Vous répondez au téléphone, aussi. Puis vient le premier gobelet à la machine à café du boulot, le premier temps de midi, le premier après-midi. C'est rempli de petites choses, un premier jour. pas franchement une montagne. En cela, il ressemble à bien des jours. Et puis vous repartez en vous disant, yes, ça s'est fait. Vite, un short.