Muriel Quoniam, la présidente de l'ICEM, interrogée hier par l'AFP exprimait son regret face à « une tendance à revenir à un enseignement frontal ». Elle a aussi déclaré : « On n'est pas d'accord sur les deux heures de classe remplacées par de l'aide individualisée » ajoutant « Nous, nous misons sur l'entraide entre les élèves dans la cadre de la coopération qui est un axe fort de la pédagogie Freinet ».
Les enseignants sont, en France, libres d'appliquer la pédagogie qui leur convient, tant qu'ils sont toujours dans le cadre de certaines valeurs et du programme scolaire. Pourtant, Muriel Quoniam, estime que cette liberté se perd un peu « par des programmes de plus en plus encadrés qui impliquent une certaine manière de faire ».