Quand j'ai fini Bioshock, je n'ai rien fait. Voila c'est fini, un putain de jeu, dommage pour la fin qui gâche un peu. Il était tard, alors je me suis mis dans mon lit et j'ai essayé de dormir. Et je n'ai pas réussi. J'ai commencé a me refaire tout le fil de l'aventure dans ma tête, me maudissant pour avoir bâclé les derniers niveaux, tout pressé que j'étais de connaitre la suite, pensant a différente manière de refaire tel ou tel passages, envisageant déjà la façon dont j'aborderais ma seconde partie. Et puis j'ai repensé au scénario, un des meilleurs jamais vu dans un FPS. Et a Rapture, cette cité complètement hallucinante de par l'état de démence qui s'en est emparé, d'elle et de ses habitants, zombies hagards qui errent dans les rues en racontant leur vie passé. Je ne sais pas si Bioshock est un chef d'œuvre, et on est pas la pour relancer le débat de l'art dans les jeux vidéo. mais ce qui est sur, c'est que c'est une véritable leçon de narration, de gameplay, de scénario, bref de jeu vidéo.
Bioshock est un FPS : pas de niveaux a passer, pas de quêtes secondaires, on pourrait avec pas mal de mauvaise foi dire qu'il faut simplement aller d'un point A a un point B en tuant tout ce qu'il y a entre les deux. Pour cela vous aurez des armes, plus ou moins classiques, et des plasmides. Les plasmides actif sont de véritables pouvoir qui vous permettront d'envoyer les robots de sécurité sur vos ennemis, de les enflammer, les électrifier ou les congeler. Les plasmides passif (ou toniques) agissent sur vous en permanence et vous rendent plus habiles, plus rapide ou plus intelligent. Vous pourrez enfin hacker les différents robots et tourelles de sécurité placé le long des niveaux. Voila, ça c'était la partie chiante. Mais résumer Bioshock a un FPS serait malhonnête. Bioshock, c'est une ambiance.
Si l'ambiance visuel est de qualité, au niveau sonore c'est une réussite magistrale. Les annonces radiophoniques typique des années 50 passent en boucle, avec notamment les dialogues entre Marie, jeune fille inquiète et sotte qui évoque les pires rumeurs et John, homme fort et censé, toujours la pour rétablir la vérité. Il y a aussi des annonces plus froide mais tout aussi efficace, invitant les citoyens de Rapture a pourfendre les parasites ou tentant de convaincre (qui ?) que tout va bien. Et puis il y a bien sur les magnétophones laissé par des personnages plus ou moins importants de l'histoire, mais qui tous ensemble permettent de reconstituer l'histoire de la chute de Rapture, de son commencement a notre arrivée sur place. Certains esprits malin ont affirmé que l'histoire du jeu ne se jouait pas, mais qu'elle s'écoutait sur magnétophone. Ils n'ont peut-être pas compris que, comme dit plus haut, il y a trois récits qui se mêle dans Bioshock : celui du héros (qui se joue), celui de Rapture (qui s'écoute) et celui des chrosomes, qui ne se révèle qu'a ceux capable d'avancer discrètement. Il y aussi la musique, toujours en arrière plan mais toujours présente, d'une qualité magistrale et constamment en adéquation avec la situation.
Si vous n'avez pas encore acheté Bioshock, faites le. Courez a votre magasin et achetez-le, en plus avec l'annonce de la sortie de l'épisode 2 il n'est plus très cher. Achetez-le parce que c'est pas tous les jours qu'on a droit a des jeux vidéo de cette qualité, doté d'un univers aussi crédible, d'une histoire aussi exceptionnelle et d'un gameplay aussi fouillé et amusant. Achetez-le parce que Bioshock guéri le sida, ramène votre femme, fait pleuvoir de l'or sur vos amis et du vomi sur vos ennemis. Achetez-le parce que vous serez pendu si vous ne le faites pas. Achetez-le parce que Bioshock est un jeu fantastique.
Pelomar, 98% (ouais je suis chiant)
Type : FPS
Développeur : 2K Games
Éditeur : 2K Games
Site officiel : www.2kgames.com/bioshock/enter.html