Les lecteurs ebook, écolos en puissance
De fait, et ainsi que nous avions eu plusieurs fois l'occasion de le suggérer, la chaîne du livre numérique supprime au moins la nécessité des divers transports, réduisant d'autant l'empreinte carbone d'un ouvrage. Pourtant, question : l'importation de ces lecteurs nécessite tout de même que les écrans ou les produits finis soient acheminés. Comment cette charge a-t-elle, si c'est le cas, été prise en compte dans l'étude ? Mystère.
Reste que l'étude est formelle, sur une année entière, les émissions carbone d'un Kindle sont compensées, en regard de son cycle de vie.
Secteur en devenir, et responsabilités des entreprises
L'autre point intéressant tourne autour des parts de marché des différents acteurs : on pourrait décomposer le marché en trois grandes orientations. Le Kindle en posséderait 45 %, le Sony Reader 30 % et dans une catégorie facilement nommée divers, on mettrait les 25 % restant.
Sur l'année 2008, les États-Unis auraient utilisé 125 millions d'arbres - sans parler des eaux usées - pour les industries du livre et de la presse. En 2012, Cleantech Group estime que 14,4 millions de lecteurs seront sur le commerce. À partir de 2009 et jusqu'à cette date, les lecteurs ebooks pourraient empêcher l'apparition de 9,9 milliards de kilos de dioxyde de carbone sur les quatre années, et 5,3 milliards uniquement en 2012.
Une étude intéressante, mais qui, comme toujours demanderait à être sérieusement détaillée pour que l'on puisse en mesurer la justesse et la pertinence.