Fadhila en commentaire m’avait conseillé il y a quelques jours, ce sondage réalisé par Kommein et relayé par agence-modedemploi. A partir d’un panel de 72 community manager, cette étude nous apprend beaucoup sur ce métier pas si nouveau mais très tendance.
Les caractéristiques du métier
Malgré les idées reçus de nombreuses entreprises et ceci depuis plus de 3 ans ont recours à des stratégies de community management pour gérer leur influence digitale. Comme le graphique ci-dessus le montre, facebook et twitter n’existaient pas encore que des entreprises mettait en place des stratégies de gestion des communautés numériques en interne.Deux remarques :
- J’aurais préféré que la question comporte une réponse 5 ans et + (en corrélation avec le début du web 2.0). On aurait ainsi pu faire le rapport entre l’avènement du web social et le développement de ce nouveau métier. Avec une problématique : Le community management existerait-il sans les réseaux sociaux ?
- Le web social est un concept qui arrive à maturation (cf : Gartner Hype Cycle 2009 for Emerging Technologies) tandis que le community management se développe surtout depuis 2 ans, n’est ce pas paradoxal ?
Néanmoins le métier est de plus en plus reconnu et des postes de community manager commencent à se créer. Fini le temps du chef de projet qui devait s’occuper du blog et de la page fan facebook de l’agence après une conf call animé sur les specs du site du client.
Le salaire… c’est plus que l’on pourrait l’imaginer.
Le profil du community manager
La fiche de poste en temps que telle n’existe pas pour les community manager. Leurs compétences doivent être transversales et osciller entre la technique, le relationnel, la théorie ainsi qu’une connaissance aiguisée du web 2.0 et de ses outils.
Les community manager ont néanmoins tous en commun un potentiel viral pré-existant au poste. On remarque que le bouche à oreille apparait comme le principal outil de recrutement. On admet qu’un candidat au poste de community manager a déjà quelques compétences et expériences dans le domaine. Cette compétence se traduit très souvent par une communauté propre à son identité numérique. On peut donc comprendre que celle-ci lui serve de support dans sa recherche d’emploi. Le monde du web étant un monde bien petit ce type de mécanisme n’est alors pas étonnant.A quel département appartient le community management ? Comme le montre le graphique, la place du CM n’est pas encore bien définie au sein des organisations. A la limite de la technique, de la communication, du marketing, de la veille, de la qualité, le poste est décidément considéré par tous comme transversal à l’entreprise et le restera encore pendant longtemps. Néanmoins, je le rattacherai plus volontiers à l’intelligence économique.
J’estime que nous avons eu notre dose de graphes pour la journée donc si vous voulez consulter les 3 ou 4 manquants, je vous invite à découvrir l’article de Kommein.
J’ai néanmoins une dernière interrogation :
La statut du CM n’est pas encore bien défini, mais le métier est de plus en plus convoité par les entreprises, ainsi je me demande si le community management serait mieux géré en externe par une agence de communication qu’en interne ?
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