Cependant, « aucune option » pour réaliser la numérisation du fonds de la BnF n'a été pour le moment privilégiée, assure un ministre « pleinement conscient de l'importance des crédits qui doivent être mobilisés pour poursuivre et amplifier cette politique culturelle ».
Lui-même serait un « fervent défenseur de la numérisation du patrimoine culturel de l'Etat, en raison des potentialités d'accès qu'elle recèle et d'élargissement des publics qu'elle permet », précise-t-on dans un communiqué. Fervent certes, mais Hadopi oblige, par n'importe comment : tout cela devra se faire avec un « strict respect des droits d'auteurs ».
De son côté, la BnF tient à préciser qu'à l'heure actuelle, rien n'a été signé avec Google concernant la numérisation. « Nos négociations avec Google pourraient aboutir d'ici à quelques mois » expliquait Denis Bruckmann, directeur général adjoint et directeur des collections de la BnF.