Cette structure nationale permettra d'améliorer l'intérim des instituteurs et des professeurs...
L'éducation nationale aura bientôt son agence pour le remplacement des enseignants absents. Cette structure, devrait voir le jour en septembre. Le ministre de l'Éducation nationale a toutefois précisé mercredi qu'elle ne serait pas opérationnelle le 2 septembre, jour de la rentrée.
Elle aura pour mission d'améliorer l'intérim des instituteurs et des professeurs, en optimisant les moyens aujourd'hui disponibles. « On voit souvent des parents qui sont un peu surpris parce qu'un enseignant, absent pour des raisons tout à fait légitimes, en particulier une formation, n'est pas remplacé aussi rapidement qu'on le souhaiterait dans son-école », a expliqué le ministre de l'Éducation nationale.
Le directeur de l'Agence Nationale devra planifier les besoins et y répondre plus efficacement qu'aujourd'hui. Toutes causes confondues.
L'éducation nationale connaît environ un taux d'absentéisme de 6%. Concrètement, l'éducation nationale dispose d'un potentiel de remplacement de 50 000 postes, qu'elle mobilise seulement à 80%. Environ 10 000 postes ne sont pas suffisamment utilisés à cause d'une gestion trop rigide des personnels.
L'agence devra aussi prévoir les pics d'absence sur une année comme « la grippe saisonnière ou encore les départs anticipés à la retraite », pour affecter, le moment venu, les ressources correspondantes. Sans se substituer aux rectorats, qui conservent la gestion locale des remplaçants. Employant une trentaine de personnes, la structure pourra par ailleurs faire appel à des vacataires, disponibles immédiatement, pour répondre à des missions de courte durée.
Le risque est d'assister à une dégradation des conditions de travail des contractuels.