(Source : Paru-Vendu)
A coups de normes successives, Euro 1 puis II, III, IV et bientôt V, Bruxelles a établi une liste de polluants nocifs dont les constructeurs ont dû et devront encore limiter les émissions. Un objectif en partie atteint puisque, en trente ans, les rejets de plomb, de benzène, de monoxyde de carbone (CO), de dioxyde de souffre (SO2), d’oxydes d’azote (NOx) et de particules ont baissé de 95 %. Résultat, aujourd’hui, une voiture neuve pollue cinq fois moins qu’en 1980 !
Au-delà de l’opération marketing : De nombreuses voies s’offrent aujourd’hui aux constructeurs pour leur permettre d’affubler leurs autos d’un label écolo. Certains font appel à des technologies sophistiquées, d’autres se limitent à des solutions simples qui n’en sont pas moins efficaces. (…)
Les labels « généralistes » : derrière ces labels ne se cachent pas forcément des technologies particulières mais plutôt tout en ensemble de mesures qui touchent aussi bien les véhicules que les usines où ils sont assemblés. L’exemple le plus parlant est le label Eco2 de Renault que peuvent porter les véhicules répondant aux critères suivants : rejeter moins de 140g de CO2 au kilomètre ou carburer à l’E85, être fabriqué dans une usine certifiée ISO 14001, être valorisable à 95 % en fin de vie et intégrer au moins 5 % de plastiques recyclés. Voilà qui permet aussi bien à une Mégane 1.6 l carburant à l’E85 qu’à la nouvelle Laguna III 1.5 dCi 110 ch carburant au gazole d’être autorisée à porter le label Eco2.
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