Le malaise économique mondial qui influe aussi sur l’industrie des jeux n’est pas si généralisé qu’on le croirait. Les moins touchés sont notamment les territoires lointains qui grâce à leur insularité ont développé une sorte d’indépendance bénéfique.
Alors que les grands complexes de Las Vegas ou d’Atlantic City s’efforcent à se remettre à flot, Sky City Entertainement, le plus grand groupe de casino gratuit de Nouvelle-Zélande, annonce la croissance de ses bénéfices. L’opérateur rapporte que ses revenus ont augmenté de 24% au second semestre suite à la croissance des ventes et au contrôle des coûts. En Nouvelle-Zélande, l’année financière commence le 1er juillet et finit le 30 juin de l’an prochain.
Le revenu net s’est élevé, fin juin 2009, à 60,5 millions de dollars néo-zélandais (41 millions de dollars américains). L’an dernier, le bilan du deuxième semestre indiquait un revenu net de 48,6 millions de dollars néo-zélandais. Le casino Adelaide détenu par la compagnie a enregistré à lui seul une croissance de 75% par rapport à l’an précédent.
Sky City a connu un ralentissement des investissements et se concentre sur la promotion de ses casinos en Nouvelle Zélande et Australie pour maintenir le niveau des ventes. Les revenus élevés reflètent une approche de “retour au point de départ”, a opiné le CEO Nigel Morrison à une conférence. “Nous sommes très, très contents du progrès constaté à Adelaide”, a précisé le dirigeant.
Les bonnes nouvelles ne proviennent pas seulement du casino Adelaide, mais d’autres propriétés aussi. A Darwin, dans le nord de l’Australie, les revenus ont bondi atteignant 17.6 millions de dollars néo-zélandais, ce qui correspond à un progrès de 6%; les recettes se sont améliorées aussi dans les casinos que la compagnie détient à Hamilton, Christchurch et Queenstown.
Le seul secteur où les casinos de Sky City Entertainment ont rapporté des reculs est celui des machines à sous. La baisse a été de 1%. L’absence de croissance des revenus dans le secteur des machines à sous, après un repli de 3.2% au cours du premier semestre, est décevante, déclare Morrison. La croissance des revenus est une priorité, mais depuis le 1er juillet, on n’a aucun signe d’amélioration.