Donc, pour la quatrième fois, John McClane se retrouve au mauvais endroit, au mauvais moment. Mais là, il est plus vieux, et complètement dépassé par l’attaque terroriste informatique de Thomas Gabriel (ancien gentil de la CIA, mais qu’on-n’a-pas-écouté-alors-il-se-fâche). Un sympathique hacker, Matt Farrell, vient donc prêter main forte à John, plus préoccupé des relations avec sa fille que du monde à sauver. Une mention spéciale à l’apparition de silent Bob, dans le rôle du sorcier (Kevin Smith, le réalisateur de Dogma, excellent en hacker légendaire paranoïaque planqué dans la cave de la maison de sa mère).
Et quand après de nombreuses (et énormes) scènes d’action, où on apprend comment dézinguer un hélicoptère à coup de voiture quand on a plus de balles, comment plomber une méchante adepte du kung-fu dans une cage d’ascenseur, comment dégommer un type monté sur ressorts dans un refroidisseur, comment se débarasser d’un F35 qui vous tourne autour d’un peu trop près en vous balançant à la tête tout ce qu’il a sous les ailes, etc. - donc, quand après tout ça John se retrouve enfin face au méchant qui a pris sa fille en otage (bizarrement, du coup, elle devient plus proche de son père), John Mauvaise Humeur McLane lui colle une balle dans le coeur (au méchant, oui), mais au travers de sa propre épaule à lui, puisque le méchant Gabriel était dans son dos (j’espère que tout le monde a suivi…).
McLane reçoit les félicitations de Bowman, et prévient Matt de ne pas penser à sa fille comme à une future conquête, auquel cas il devrait lui casser la gueule. Tout semble donc rentrer dans l’ordre, sauf qu’on se doute que la fille McLance va s’empresser de faire la nique à son père en niquant avec Matt, comme ils diraient sur Allocine où ils n’ont pas d’éducation.