Carnet de vacances (11 et fin)

. Un dimanche soir. Vers 20 h 30. Tournons dans la petite ville pour dénicher où se sustenter. Débusquons une pizzeria. Pas de menu : on y sert que des pizzas. Visiblement pas trop le métier de la dame qui est au four et au moulin, la pizza. Le chef n'est pas là. Des machins tous secs nous arrivent. Pas assez de tout. Ca se cumule. Le prix, lui, n'a pas bougé.
. Plage "jurassienne". Dans les 35°. Un type avec une petite fille. Allez, je vais chercher le goûter, il dit. Et revient avec deux barquettes de frites.
. Dans les campings, les lampes frontales ont la cote. Ca fait une drôle de sarabande à la nuit tombée.
. Le type arrive dans l'espace vaisselle. Fait tout tomber à son arrivée. Bling, blang, blong. Deux dames se trémoussent. Se gaussent. Scusez, il dit. Je n'ai pas l'habitude. Puis quelques secondes après : Non, non, je déconne, je la fais tous les soirs. La vaisselle.
. Cet ado a un embonpoint sérieux. Il va se baigner une dizaine de minutes puis revient. Prend sa playstation. S'installe sous le soleil exactement. Met une boite de popcorn à sa gauche. Et pioche.
. Il y a des familles. Elles sont magnifiques. Tout simplement.
. Une dame a expliqué que l'eau fraîche permettait de maigrir. Notamment. Réplique de gars de six ans, quelques minutes plus tard, quand on l'invite à venir tremper le pied dans l'eau glacée, tu vas voir comme ça fait du bien : Non, je ne veux pas maigrir des pieds !
. Que de gens tatoués, n'empêche ! L'été, les corps se découvrent. Les dessins se bronzent.
. Et un, et deux, et trois... ULM qui voguent dans le ciel au-dessus de nos têtes. Mobylettes qui pédalent dans les nuages.
. Parole de breton : le sucre roux, pour les confitures, c'est mieux. On en est met moitié moins, en plus. Dit avec l'aplomb qui fait qu'on y croit. Un spécialiste, assurément.