Puni mardi dernier par les Glasgow Rangers, l'OL s'est brillamment relevé en maîtrisant son opposant bordelais et en reprenant la tête de la L1
Jean-Michel Aulas, Bernard Lacombe, et Alain Perrin sont heureux de vous annoncer le retour de leur enfant prodige. Ce n'est pas qu'on l'avait perdu, mais tout de même Sévèrement douché mardi dernier par d'impétueux Ecossais, l'OL décida hier de renvoyer l'ascenseur à la fois à tout un stade et à son rival du jour. Le premier plongera dans le silence puis les huées. Le second sera pris en flagrant délit de désorganisation aigue. Une explication à cela : dès la 5e minute, Juninho déposait littéralement le ballon sur la tête d'Anderson seul au second poteau. L'action était consécutive à une faute grossière de Diawara sur Benzema. Dix-huit minutes plus tard, on retrouvait l'avant-centre international pour un duel gagné de manière clinique face à Ramé. A l'origine, il y aura cette récupération de Källström et cette offrande de Ben Arfa.
Où en était Bordeaux ? Malgré de nombreux avis de recherche, on devait le ranger dans les abonnés absents.
Les hommes de Laurent Blanc couraient dans le vide et effectuaient scrupuleusement les mauvais choix. Coupée en deux, la formation girondine était méconnaissable et s'exposait d'une manière inattendue. Elle ne devra qu'au mauvais placement du corps arbitral, au sien aussi, de ne pas encaisser un nouveau but de Benzema dont la frappe avait bien franchi la ligne après avoir rebondi sur la barre transversale (10e) et elle avait face à elle une opposition qu'on eut également du mal à reconnaître.