Arnaque via Limewire

Un habitant de Seattle, aux Etats-Unis, a été condamné cette semaine à trois ans de prison ferme pour avoir voler des informations à des utilisateurs de Limewire.

Le mode opératoire utilisé était simple, trop simple. L’homme utilisait le partage de fichiers du logiciel de partage pour atteindre des données sensibles. Il tapait simplement des mots comme “assurance”, “banque” ou encore “compte” dans le module de recherche. Les résultats affichés lui montraient les ordinateurs connectés au service et ayant des informations personnels dans leurs dossiers de partage. L’escroc n’avait donc plus qu’à se servir.

Cet escroc, appelé Frederick Wood et âgé de 34 ans, recherchait également des formulaires d’inscription scolaire via le réseau p2p, qui contiennent des données bancaires et beaucoup d’informations privées sur la famille, ce qui lui permettait ensuite d’usurper leur identité pour ouvrir des comptes bancaires ou de faire des achats.

La  majorité des victimes étaient des parents qui ne savaient même pas ce qu’était Limewire, mais dont les enfants avaient installés le logiciel de partage sur la machine familiale.

Wood a été arrêté par les autorités à cause d’une fraude encore plus simple, mais qui nécessitait du cran. Il avait passé sur Internet une annonce pour vendre un Mac. L’acheteur ayant répondu à l’annonce l’a rencontré dans un café et lui a remis un chèque contre le carton sensée contenir son achat… mais qui n’était en fait remplie que de livres. La victime contacta les autorités qui piégèrent le malfrat. Il fut arrêté lorsque celui-ci tenta de vendre une nouvelle boite vide à un policier qui s’était présenté à un nouveau rendez-vous en civil.
Dans l’ordinateur trouvé dans sa voiture, les forces de l’ordre trouvèrent toutes les traces des cyber-forfaits commis par l’individu. Cette fouille révéla les données volées de plus de 120 victimes.

Pendant l’enquête, les enquêteur ont découvert que Wood était associé à Gregory Kopiloff (la première personne qui a été reconnue coupable et condamnée pour du vol d’informations personnelles via un programme d’échange de fichiers aux Etats-Unis. Il a condamné à quatre années de prison suite à son procès début 2008).

Cette affaire montre quand même le problème lié aux logiciels de P2P, par des personne n’ayant aucune connaissance en la matière, ni conscience des risque que cela représente.

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