Arrrf ! Nous sommes au milieu du mois d’Août et les linéaires ne cessent de se remplir de cartables, cahiers et autres fournitures scolaires.
Rien de plus agaçant que de sonner la rentrée avant l’heure !
Mais la pub, elle, anticipe déjà Noël…
« Ricard » pour « Plus belle la vie » ou préservatifs « Durex » pour « Sous le soleil » : les marques vont devenir les véritables accessoires des fictions du petit écran. Une innovation radicale pour l’hexagone, dont les programmes n’ont jamais été adeptes du placement produit…
Alors, comment légiférer ?
Tout simplement en observant les pays qui ont déjà largement bénéficié de cette technique, tout spécialement outre atlantique.
Pour bien faire, Christine Kelly, membre du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, s’est déjà chargée d’interroger tous les acteurs concernés : chaînes de télévision, producteurs, agences de publicité, associations de consommateurs…
« Nous avons jusqu’au 19 Décembre pour établir des règles qui pour l’instant n’existent pas du tout. Il nous faut arriver à faire une synthèse qui est d’autant plus délicate qu’aucun des acteurs n’est d’accord sur le sujet.
Dans ces conditions, nous savons qu’il est quasiment impossible de convaincre tout le monde et qu’il faudra faire des choix et les assumer. Nous avons auditionné toutes les parties, c’est maintenant le temps de la réflexion et je ne ferme aucune porte », explique-t-elle.
Une chose est sûre, les émissions pour enfants, les journaux d’information et les documentaires seront épargnés. Et toutes les marques devront avoir leur propre générique, afin d’indiquer aux téléspectateurs le placement de produit.
Supprimer la publicité entre les programmes pour en replacer à l’intérieur…
… Pas sûr que cela plaise…