Joel Campbell, 11 ans, est dans un bus accompagné de sa soeur, son frère et sa grand-mère. Les enfants pensent qu’ils vont partir pour la Jamaïque. Mais la grand-mère les laisse chez leur tante, célibataire. Cette dernière se trouve donc confrontée à une ado en passe de mal tourner, un petit garçon ayant des soucis psychologiques et Joel.
Le père des enfants est décédé et leur mère internée.
Chacun des enfants va subir le pire. De par leur passé, ils se renferment mais sont solidaires car la famille compte avant tout.
La tante des enfants sera submergée par les soucis qui arrivent. Elle essaiera de les aider mais cela ne sera pas facile.
Un meurtre sera commis et quand cela implique l’épouse de Linley, gradé de Scotland Yard, la foudre s’abat.
L’étude de la société londonienne selon Elizabeth George
Les mauvais quartiers de Londres où circulent la drogue, le sexe, le commerce illicite, les bagarres. Le manque d’argent est extrêmement présent.
Mais malgré tout, certains veulent s’en sortir en étudiant, d’autres en essayant de réaliser leurs rêves (cumulant études et travail).
Vies sordides pour certains.
La violence au quotidien, la peur, pour essayer de protéger sa famille.
Comment de jeunes enfants qui ont été soumis au pire peuvent essayer de s’en sortir malgré les efforts qu’ils peuvent faire, malgré l’aide de personnes qui s’intéressent à eux ?
Mais les dés ne sont-ils pas pipés dès le départ ?
Que cela se passe en Angleterre ou ailleurs, je pense que cela se passe de la même façon dans les quartiers défavorisés.
Est-ce que parce que l’on est né du mauvais côté de la barrière ? Je ne le pense pas. Certains fréquentations font que tout bascule très rapidement et que l’on ne peut pas se défendre même si l’on est en partie innocent.
Comme d’habitude, une belle étude de la société contemporaire avec ses travers. On en redemande.