Saisie de l'affaire, la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE) s'était fermement opposée à la décision du maire, demandant la scolarisation des enfants au sein de l'école de la commune de Tomblaine.
Le tribunal correctionnel de Nancy est allé bien plus loin, condamnant le maire à verser 500 euros de dommages et intérêts aux familles ainsi que 250 euros par enfant. Des peines pénales pourront être prononcées dans le courant du mois d'octobre. En attendant, le maire s'est engagé à scolariser les enfants à la rentrée 2009.