C'est désormais la crise pour l'éditeur du Reader's Digest, qui accuse un double coup : une diffusion en baisse et les revenus liés à la publicité qui chutent auront eu raison de la revue américaine, qui doit se mettre à l'abri de la loi sur les faillites.
Après négociations, les créanciers réclament à la Reader's Digest Association 1,5 milliard $ pour la restructuration. Une grande part de la dette sera reconvertie en titres porteurs, explique l'éditeur. Rachetée en mars 2007 par la holding Ripplewood, la firme publie près de 94 magazines : le Reader's Digest compte 50 éditions.
Cette mise sous protection de la loi permettra pendant une certaine période d'échapper aux créanciers, le temps de se remettre à flot, et Mary Berner, PDG de la société entend bien faire valoir les atouts forts de sa marque pour revenir plus fort encore. Un plan « solide » sera mis en place pour revenir au niveau passé et consolider l'activité pour le futur.
En outre, une fois la restructuration passée, la société devrait disposer d'une certaine flexibilité dans ses finances pour parvenir à assurer une croissance à l'avenir, autant que de gérer les changements dans l'activité.
Au cours de l'année, précise l'AP, le Reader était passé de 12 à 10 numéros par an, et a réduit ses tirages de 8 à 5,5 millions d'exemplaires.