Serge Gainsbourg n’a sans doute pas connu les cartes perforées. Mais avant que nos ordinateurs ne soient équipés d’un clavier et d’un écran, entrer de l’information nécessitait de passer par ces petits rectangles de carton. Chaque carte contenait 80 colonnes et permettait donc de mémoriser 80 caractères.
Pour préparer les cartes, on utilisait des perforatrices. On parlait aussi de “perfo-vérif”, ce qui désignait aussi bien la machine que le métier de l’homme ou de la femme qui en avait la charge.
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Une fois les cartes préparées, elles sont ensuite amenées à l’ordinateur, qui les “avale” littéralement avec son lecteur de cartes perforées. Les données qu’elles contiennent sont alors à disposition de la mémoire de l’ordinateur.
Philippe NIEUWBOURG
Directeur du Musée de l’Informatique