Il semblerait que cette absence soit dûe à l'impact des biocarburants sur les émissions de gaz à effet de serre. En effet, la publication récente de plusieurs rapports dénonçant la médiocrité du bilan écologique de ces carburants "propres" a de quoi susciter les doutes quant à l'intérêt de recourir à ces derniers. Les cultures intensives nécessaires à la production de l'essence "verte" génèreraient en réalité des gaz à effet de serre encore plus actifs dans le réchauffement climatique que ceux dégagés lors de la combustion de pétrole.
Christian Frémont, pour sa part, considère que les biocarburants constituent "une piste à explorer avec la plus grande prudence". Lors des rencontres parlementaires sur l'énergie organisées le 4 octobre, Jean-Louis Borloo indiquait que les ONG n'avaient pas "forcément tort" lorsqu'elles mettaient en garde contre un développement anarchique des biocarburants.
Notons par ailleurs qu'un des groupes de travail du Grenelle de l'environnement suggère que l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) réalise une étude qui permettra de se prononcer réellement sur l'intérêt des biocarburants et leur éventuel développement.
Source : News.fr