A l’occasion des cent ans de la naissance de Henri Cartier-Bresson, tout un tas d’instituts parisiens célèbrent le photographe. Dont le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris.
L’exposition, L’imaginaire d’après nature, est une recréation d’une exposition tenue à Fribourg en 1975, et présente plus de soixante photographies appartenant aujourd’hui au MAM.
Les photographies sont regroupées en quatre catégories : les premiers clichés, la représentation de la vie quotidienne, les témoignages historiques, et une série de portraits (où se trouve l’un des plus beaux clichés de l’exposition, le portrait de Truman Capote.
Parlons un peu médiation maintenant ! L’exposition est claire (tant mieux, c’est des photos en noir et blanc), avec pas mal de texte. Trop de texte d’ailleurs… Et c’est dommage, parce que les trois longs textes dès la première salle, ça décourage quelque peu ! Parmi eux on trouve les textes de base, expliquant le pourquoi de l’exposition et la vie de l’artiste, et des textes plus techniques, sur l’histoire de la collection et la technique de tirage utilisée pour ces clichés.
La faune est quant à elle relativement jeune. Oui, les expositions dans les musées d’art contemporain attirent un public dont la moyenne d’âge est de moitié celle des expositions du Louvre, et c’est tant mieux ! Sauf que le Jeune a un téléphone portable, et que le Jeune, même si il branche le silencieux de son appareil, ne se formalise pas de décrocher face aux photographies de Mai 68 pour dicter la liste de courses pour le repas du dimanche midi !
Lo, va aller voir celle de la Maison de la Photographie maintenant !