Chasse : ouverture anticipée du sanglier

Publié le 17 août 2009 par Ceintureventreplat

Elle a pour but de prévenir les dégâts que ce grand gibier inflige aux cultures, principalement de maïs. Ils représentent 43 % des 300 000 euros d’indemnités que les chasseurs ont dû verser aux agriculteurs pour la saison 2007-2008.

La chasse au sanglier ouvrira avant celle des autres espèces en 2009 également. Le but ? Prévenir les dégâts que ce grand gibier cause aux cultures. Car la loi fait obligation aux fédérations départementales de chasse d’indemniser les agriculteurs victimes de ces déprédations. « Le maïs est en lait, actuellement », explique Christian Lagalice, le président de la fédération jurassienne. « Les épis sont déjà bien formés. Aucune des autres mesures employées le reste du temps pour écarter les sangliers des champs ne fonctionne à ce moment de l’année. Comme l’agrainage dans la nature, par exemple. Cela reviendrait à demander à quelqu’un de se nourrir de pain rassis quand il a une montagne de pain frais sous la main ».

Les dégâts causés par les sangliers aux champs de maïs et aux prairies, principalement dans la plaine jurassienne, représentent l’essentiel des indemnités versées par les chasseurs aux agriculteurs. 43 % sur un peu plus de 300 000 euros déboursés par la fédération pour l’ensemble des dégâts commis par tous les grands gibiers pour la saison 2007-2008. D’où l’intérêt, pour les chasseurs, de maîtriser la population de sanglier qui ne demande qu’à exploser. « Dans certains départements, le coût de l’indemnisation a dépassé le million d’euros, commente le président, les sangliers envahissent les zones pavillonnaires. Dans la Meuse, il a fallu fermer l’autoroute A31 une matinée pour organiser une battue ! Chez nous, heureusement, le nombre de sanglier est stable. Les prélèvements varient entre 3 300 et 4 500 depuis quinze ans. Le souci est de maintenir cet équilibre entre le plaisir de la chasse et les besoins des agriculteurs.»

source:  leprogres.fr