Le mystère de la mort de Willy DeVille et le plan perfide

Par Estebe

Bien le bonjour, les loutres à vin

L’autre jour, on farfouillait dans l’armoire à vinyles, bien décidé à dégotter un microsillon millésimé, plein de groove et de moiteur mélodique. Et voilà que nos petits doigts agiles tombent sur le premier album de Mink DeVille. Comme ça, un hasard quasi.
Mazette, cela faisait une paye, quinze ans au bas mot, que nous n’avions pas écouté cette galette-là. Toujours aussi bien, la galette. Chaloupée, romantique, venimeuse, entêtante. Willy, je ne le savais pas, mais tu me manquais dedans mes oreilles.
Ces émouvantes retrouvailles, c’était le 6 août, assez tard dans la soirée.
Or, le lendemain matin, la radio annonçait le décès du monsieur. Mort survenue peu ou prou au moment où nous ressortions son premier disque du placard.
Troublant, non?
Surtout que l’on s’est alors souvenu avoir déterré récemment un vieux Jackson Five. Fin juin, pour tout dire. Le jour du claquage de Bambi? Impossible de le dire avec certitude. Mais le doute était là, insidieux, flippant, poisseux.
Avions-nous une part de responsabilité dans ces disparitions illustres? C’est évidemment une éventualité à ne pas négliger. Illico, un plan machiavélique a germé dans notre crâne malade...

 Chers rockers vieillissants, gloires grisonnantes et stars d’antan, on vous propose un deal amical. Expédiez donc au Dr Slurp la moitié de vos royalties, en liquide SVP, et il n’ira plus chercher vos œuvres de jeunesse dans sa discothèque.
Sinon… paf le Bowie, pif le Lou Reed, boum le McCartney.
On est riche.
Nyark

PS: On n’a pas de disques de Johnny H à la maison. Y’en a qui ont une chance de cocu.

PS2: Certes, toute cette lugubre affaire n’a aucun rapport avec la bonne chère. On vous promet sous peu un banquet latino, avec de vraies moustaches et des bouts de sombrero dedans.