La tentation est grande de retarder de quelques heures ce billet #44 de notre projet de 52 livres en 52 semaines… Après un déménagement en plein pendant LA canicule de l’été et avec un niveau d’énergie qui frôle dangereusement le zéro, je serai donc brève.
Si j’avais le goût de tomber dans le beau jeu de mots poche, je dirais que Le froid modifie la trajectoire des poissons de Pierre Szalowski est un livre “rafraîchissant”. Loin de la canicule, l’histoire se passe pendant la crise du verglas de 1998 et c’est un jeune garçon de 10 ans qui nous la raconte. Pendant les quelques jours de cette crise météorologique, on suit l’entourage du garçon et l’impact que cet événement aura pour tous ces gens.
L’histoire est sympathique et remémore des souvenirs de ce mois de janvier où Steve Flanagan est devenu une vedette. Les pylônes qui s’écroulaient , les centres d’hébergement de fortune, les pénuries de génératrice et l’entraide entre ceux qui avaient toujours de l’électricité et les “sinistrés”. Cependant, LFMLTDP transpire tellement la bonne volonté que s’en devient presque agaçant. Les pas fins deviennent fins, les homophobes fraternisent avec les gais, des couples improbables se forment, bref, avec le verglas les voisins deviennent les meilleurs amis du monde et change définitivement leur vie pour le mieux.
Lecture agréable mais juste un peu trop sucrée à mon goût.