Le Reader Pocket dispose d’un écran de 5″, contre 6″ pour le Reader, avec une résolution de 800 par 600 pixels. Ce lecteur d’e-books se dote d’un espace de stockage de 440 Mo, ce qui correspond au téléchargement d’environ 350 ouvrages.
Par ailleurs, pour tenter de convertir de nouveaux consommateurs aux e-books et tenter de faire décoller un marché prometteur, mais dont les produits restent encore chers, Sony a décidé de s’aligner sur les prix des téléchargements des livres numérisés proposés par Amazon. Ainsi, le constructeur nippon va proposer les meilleures ventes et les dernières sorties à 9,99$ au lieu de 11,99$ actuellement.
Sony veut même aller encore plus loin en proposant un format de fichier ouvert, à la fois pour sa librairie numérique et pour ses Reader. Baptisée ePub, cette norme ouverte a été développée par l’International Digital Publishing Forum (IPDF), un groupe d’éditeurs. Le groupe nippon compte donc très vite abandonner son logiciel de DRM, les verrous anti-copie, actuellement intégré à ses Reader. Il compte installer en remplacement un logiciel ouvert, assurant les mêmes fonctions mais édité cette fois-ci par Adobe. Une façon pour Sony de démontrer que ses lecteurs Reader disposent d’un atout supplémentaire puisqu’il prône l’ouvertue (terme à la mode
Sony a fait le choix de faire place à l’interopérabilité, sur un marché bouillonnant, jeune et encore un peu confus, où le nombre des acteurs ne cesse de se multiplier. Le groupe japonais peut en tout cas compter sur l’appui de Google : en mars dernier, le groupe japonais a annoncé qu’il allait alimenter ses lecteur d’e-books avec 500 000 œuvres tombées dans le domaine public et numérisées par la firme de Mountain View.