Plutôt que de nous fâcher avec les délicates rosières de l'équipe de Nouvelle-Zélande (moooouuuuuaaaaahahahahihihi…), par des commentaires dont la finesse pourrait ne pas être tout à fait prise en compte par les All Blacks de Couleur, je vous propose de suivre le match en images. Car les différences de langue pourraient amener ces vaillants athlètes à se méprendre sur le sens d'expressions techniques comme "et alors, je l'avais pas dit que c'était des tarlouses, peut-être ?", ou encore "quand on est mou des genoux, on choisit le tricot". Éternel choc des cultures… Remarquez qu'en leur écrasant le pif à coups de crampons, c'est plus facile pour les prélèvements d'ADN chez ces étrangers qui viennent mugir jusque sur nos pelouses...
De plus, vous savez que je répugne à vous dire ce qu'il faut que vous fassiez (surtout pour ce que j'en ai à secouer), mais évitez de tenir des propos acerbes : 1) aux croates ; 2) à William Leymergie ; 3) à des mastards dépassent le quintal. Un accident est si vite arrivé… Et comme disait le cher Michel Audiard "quand les mecs de 130 kilos parlent, ceux de 60 écoutent". Maintenant, allez vite finir vos tartines, comme ça un jour - vous aussi - vous serez de beaux jeunes gens musclés comme Sébastien et moi. Et buvez un coup de Beaujolais avec, ça ne peut pas faire de mal aux anémiques.
Ce Brahim, un dernier message à l'attention des commandants de super-pétroliers qui passent par le Cap de Bonne-Espérance pour ramener le précieux liquide qui abreuvera vos Kangoos : si vous voyez 15 petits points noirs qui nagent comme des fous vers le Sud et vers l'Est, évitez les, ce sont les All Blacks. On leur avait bien dit : l'avion du retour, c'est si vous gagnez…
Bien à vous,
Jacques