Les USA sont confrontés à un curieux problème téléphonique (Cutting the cord) :
- La crise fait que l’on fait des économies, certains abandonnent le fixe pour le mobile.
- Conséquence : plus rentable pour les opérateurs de télécom de fournir du fixe.
- D'où des victimes : augmentation des coûts du fixe pour le grand nombre qui l’utilise encore, menace au « service universel » (plus de téléphone, pour les pauvres, les isolés, dans la rue, plus tout un tas de services, comme ceux des pompiers et des sondeurs, qui dépendaient du téléphone fixe)…
- Le pire est que la couverture mobile est mauvaise.
L’Amérique risque de se retrouver à l’âge des cavernes de la téléphonie ?
Le phénomène est-il général ? Une innovation, le mobile, qui ne marche pas très bien, mais suffisamment pour susciter un équipement massif. Son coût contraint quelques-uns à des économies, ces économies mettent en faillite les offreurs de service prééxistants, dont la rentabilité tenait à peu. On a perdu un service fiable, universel et pas cher, que l’on a remplacé par quelque chose de mauvaise qualité et réservé aux riches. Tous punis.
A-t-on là le mécanisme type du capitalisme ?